Wrath of Kings est un jeu de bataille fantastiques mâtiné de steampunk édité par Cool Mini Or Not. On y retrouve quelques talents de l’ancienne équipe Rackham, aussi bien derrière les règles qu’aux concepts, à l’univers ou encore, aux figurines !
Edouard Guiton, illustrateur et auteur de concepts somptueux des grandes heures de Rackham, est un véritable moteur de Wrath of King. Il peuple cet univers avec des créatures exubérantes, des gnomes hydrocéphales, des masques démoniaques et des glyphes symboliques. Il exprime tout son talent et son inventivité dans ce nouvel univers qu’il peut investir à loisir ! On y retrouve des récurrences de ses autres travaux : les armures segmentées et ajustées à la Rackham, les symboles (croix, tirets, ronds) plats façon Wakfu, les morphologies qu’on retrouve sur Zombicide, les aplats noirs ésotériques …
Campagne de financement sur Kickstarter en 2013 par Cool Mini Or Not, le jeu propose des pledges avec des figurines à moins de 1€ pièce !
On est sur du plastique type jeu de société, dont CMON se fera le spécialiste, agrémenté toutefois de grappe en plastique dur pour les armes (ce qui évite le syndrome de la lance molle …)
Le jeu sort finalement en 2015, dans la plus grande indifférences, avec quelques sorties jusqu’en 2017; avant sa totale disparition 😭
Le jeu a beaucoup pour plaire, et s’il m’a séduit par ses figurines, il m’a définitivement conquis par la profondeur de son système et de son univers que j’i découvert par la suite.
Comment jouer
Activation alternée, par figurine ou par unité, charte de défense, pléthore de compétence, zone de menace, aura … Le jeu a une richesse et une profondeur via les profils des unités, proposant une grande variété de situations et un renouvellement constant.
L’idée de la charte de défense est simplement géniale : l’attaquant lance une certain nombre de dés de combat à 10 faces, dépendant de son profil, et on consulte les résultats déclenchés sur la carte du défenseur. Il existe plusieurs type de touches, de critiques et d’échecs sur chaque carte, et c’est les compétences de l’attaquant qui vont ignorer ou modifier les résultats de la charte.
Par exemple, un personnage peut posséder plusieurs résultats “Défense magique”, obtenir un de ces résultats sur sa charte de défense équivaut à un échec. Mais un attaquant spécialisé en contre-magie et disposant de la compétence adéquate peut simplement considérer tous els résultats “Défense Magique” comme des touches, voire des critiques !
Recrutement
Le recrutement des forces est aussi très malin. Chaque format de jeu propose un nombre fixe de figurines réparties entre Fantassins, Leader et Spécialistes. Au départ, on considère que toutes les figurines recrutées sont de Rang 1, mais ont peut convertir 2 Figurines de Rang 1 en une figurine de Rang 2, tant qu’elle reste du même type !
C’est un système malin de garder un équilibrage dans les liste tout en laissant de grandes libertés aux joueurs !
Le choix du leader est aussi déterminant et permet beaucoup de flexibilité dans la liste d’armée car sa capacité “Training” est partagée avec toutes les troupes. Changer de Leader, c’est changer le style de jeu de sa faction !
C’est avec ce jeu que j’ai découvert l’excellent blog de Rob Hawkins, un artiste de talent qui fabrique des tables de jeux et des décors démentiels !
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